Septembre 2024

Fils ainé d'une fratrie de six enfants de Théodore van Gogh et Anna Cornelia Carbentus, Vincent van Gogh naquit le 30 mars 1853 au presbytère parental d'un village des Pays-Bas.

A l'issue de son parcours scolaire à l'école primaire, les parents de Vincent van Gogh envoyèrent leur fils en pension. Il y apprit les langues étrangères et se perfectionna en français, anglais et allemand. En 1868, Vincent van Gogh décida néanmoins de mettre un terme à ses études et retourna chez ses parents.

Alors qu'il venait de fêter ses 16 ans, en 1869, Vincent van Gogh devint le plus jeune commis de la galerie d'art Goupil & Cie à La Haye. Il profita alors de ses compétences linguistiques en étant également envoyé dans les filiales de la galerie d'art de Londres et Paris.

Son frère cadet, Théo, entra également en 1872 au service de Goupil, dans la filiale bruxelloise. Vincent van Gogh eut un début de carrière prometteur mais finit par se lasser, après quelques années, du travail à la galerie. S'intéressant de plus en plus à la religion, il trouva indigne la vente de tableaux n'étant pas à son goût. Il fut licencié en 1876.

Finalement, sa passion pour l'art l'emporta, et il s'inspira beaucoup des peintures de Jean-François Millet dont il admirait les oeuvres.

En 1886, Vincent van Gogh s'installa à Paris et vécut avec son frère Théo qui dirigeait alors une petite galerie de tableaux. Son frère fit connaître à Vincent van Gogh les oeuvres de Claude Monet et de plusieurs autres impressionnistes. Influencé par leurs oeuvres et aussi par celui des artistes japonais, le style de Vincent van Gogh évolua. Les couleurs s'éclaircirent, les touches de pinceau devinrent plus légères. Dès 1888, il adopta des teintes franches et brillantes, présentes dans les tableaux de ses amis français. Il quitta Paris pour le sud de la France.

La palette de couleurs de cette région permit de nourrir l'imaginaire de Vincent van Gogh. Malheureusement, l'artiste tomba malade ; il eut des crises pendant lesquelles il perdit toute conscience de ce qu'il faisait et il perdit fréquemment connaissance. La maladie s'aggrava lorsqu'au cours d'une de ces crises, Vincent van Gogh se coupa le lobe de son oreille gauche. Cet épisode de l'oreille tranchée révéla un déséquilibre certain. Il fut hospitalisé à Arles.

A sa sortie de l'hôpital, Vincent van Gogh n'arriva pas à reprendre sa vie en main. Les crises étaient de plus en plus fréquentes. C'est alors que Vincent van Gogh se fit interner à l'hôpital psychiatrique de Saint-Rémy où il resta un an. Durant son séjour dans cet hôpital, il réalisa environ 150 tableaux. 

En mai 1890, Vincent van Gogh quitta l'hôpital psychiatrique de Saint-Rémy et partit s'installer à Auvers-sur-Oise où vécurent déjà d'autres artistes. A partir de cette époque, Vincent van Gogh peignit un tableau par jour. Malheureusement, il craignit d'avoir à nouveau d'autres crises, et le soir du 27 juillet 1890, il entra dans un champ de blé et se tira une balle dans la poitrine. 

Vincent van Gogh mourut le 29 juillet 1890, des suites de ses blessures, son frère Théo était à son chevet et ne survécut à son frère que six mois. Ils reposent côte à côte dans le cimetière d'Auvers-sur-Oise.

Méconnu et méprisé de son vivant, les tableaux de Vincent van Gogh font aujourd'hui partie des plus cotés sur le marché de l'art.

Découvrez ici les quelques toiles que j'ai pu admirer lors de mes promenades au musée.


La guinguette à Montmartre, le billard en bois, devenu La Bonne franquette, 1886, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris


Fritillaires, couronne impériale dans un vase de cuivre, 1887, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris


L'italienne, 1887, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris

A Paris, Vincent van Gogh fréquenta un restaurant italien situé boulevard de Clichy. L'établissement était tenu par Agostina Segatori, une belle italienne, ancien modèle de Corot, Manet et Gérôme, avec qui il eu une courte liaison. Il peignit son portrait dans un costume très coloré se détachant sur un fond jaune lumineux. Les couleurs montrent en van Gogh un précurseur du fauvisme. Le visage d'Agostina Segatori, où dominent le rouge et le vert, illustre le projet formulé par le peintre un an plus tard en Arles : "être capable d'exprimer les terribles passions de l'humanité au moyen du rouge et du vert".


Les roulottes, campement de bohémiens aux environs d'Arles, 1888, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris

Le 12 août 1888, Vincent van Gogh confia à son frère qu'il venait d'entreprendre "une petite étude d'une halte de forains, voitures rouges et vertes". Depuis son arrivée à Arles, Vincent van Gogh était enthousiasmé par la multitude des sujets qui s'offraient à ses yeux au cours de son exploration du pays. Ce modeste campement de bohémiens a retenu son attention en raison de ses couleurs contrastées et de l'atmosphère d'apaisement qui se dégageait de la scène.


L'Arlésienne, 1888, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris

En admiration devant la beauté des Arlésiennes, Vincent van Gogh réalisa le portrait de Marie Ginoux. Celle-ci était l'épouse du propriétaire du café de la Gare, un établissement fréquenté par le peintre et par Gauguin lorsqu'il le rejoignit en Arles.

 

La nuit étoilée, 1888, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris

En avril 1888, Vincent van Gogh écrivit à Emile Bernard qu'il voulait peindre un ciel étoilé ; un sujet qui le préoccupa plusieurs mois avant de passer à l'acte. En septembre 1888, à la lueur de bougies, il entreprit cette vue d'Arles éclairée par des becs de gaz et la Grande Ourse scintillant dans le ciel.

Au premier plan, un couple renvoie à une vision romantique de l'amour. Quelques mois plus tard, tout juste interné, il réalisa une autre version du tableau.


La salle de danse à Arles, 1888, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris


La Méridienne, dit aussi La Sieste, 1889-1890, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris

Pendant son internement à Saint-Rémy-de-Provence, Vincent van Gogh s'inspira de gravures en noir et blanc d'après des tableaux de Jean-François Millet. A partir de ces modèles, il peignit des toiles de grandes dimensions qui ne sont pas des copies mais de libres interprétations de ces compositions. Vincent van Gogh admirait la capacité de Millet à peindre l'humanité d'une manière simple, familière et solennelle.


L'Eglise d'Auvers-sur-Oise, vue du chevet, 1890, Huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris

Entre son arrivée à Auvers-sur-Oise, le 21 mai 1890, et sa mort, le 29 juillet, Vincent van Gogh peignit environ 70 toiles. Une seule représente l'église gothique du village. 


Chaumes de Cordeville à Auvers-sur-Oise, 1890, Huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris


Roses et anémones, 1890, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris


Portrait du docteur Gachet, 1890, huile sur toile, exposé au Musée d'Orsay, Paris

Ce portrait représente le médecin, grand amateur d'art, qui accueillit Vincent van Gogh à Auvers-sur-Oise sur les conseils de son frère Théo. Paul Gachet lui offrit des conditions propices à son activité artistique et tenta de l'aider à sortir de la dépression. 


Pendant ses dix années de carrière de peintre (1880-1890), Vincent van Gogh, décédé à l'âge de 37 ans, réalisa un grand nombre de chefs d'oeuvre exposés dans les musées du monde entier.


Merci d'avoir lu cet article. J'espère que vous avez apprécié ce partage. Je vous dis à bientôt.

Christiane Muller

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