Situé en plein cœur de Paris, face au jardin des Tuileries sur les quais de la Seine, le musée d'Orsay a été inauguré le 1er décembre 1986 par le président Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing. Le musée donne une dimension universelle à l'ancienne gare du réseau Sud-Ouest, édifice construit pour l'exposition universelle de 1900, et réaménagé en musée sur l'initiative du président Valéry Giscard d'Estaing.
La Seine à ses pieds mais aussi le Jardin des Tuileries et une vue imprenable sur le Louvre… le musée d’Orsay a un emplacement idéal.
Le musée d'Orsay possède la plus importante collection de peintures impressionnistes et postimpressionnistes au monde. On peut y voir des chefs-d'oeuvre de la peinture et de la sculpture.
C'est toujours un bonheur pour moi de flâner quelques heures dans ce musée et je ne rate donc jamais cette belle occasion lors de mes escapades parisiennes.
Ce plaisir je voudrais le partager avec vous, en publiant ici quelques-unes des oeuvres exposées dans le musée et sur lesquelles j'ai eu un regard particulier lors de ma dernière visite, à l'occasion de l'exposition temporaire consacrée au célèbre peintre Edvard Munch.
Il s'agit bien sûr d'une infime partie des oeuvres exposées.
Le parcours sculptures est installé sous la verrière de l’ancienne gare Belle Époque et son horloge mythique. Avec 32 mètres de hauteur sous plafond, la lumineuse allée de sculptures vaut à elle seule le déplacement.
Fils d’un médecin militaire et d’une mère prématurément décédée de la tuberculose alors qu’il n’avait que 5 ans, Edvard Munch a lui aussi une petite santé. Il passe la plupart des hivers à la maison, au chaud. Son père et sa tante sont ses tuteurs et il dessine beaucoup. L’austérité religieuse du père, le décès dû également à la tuberculose de sa petite sœur préférée et la maladie mentale d’une autre de ses sœurs ont un impact sur la santé mentale du jeune Edvard.
Par le dessin, il essaye d’exprimer ses angoisses, de donner des formes à ses fantômes. Contre la volonté de son père, il devient artiste-peintre et s’essaye à plusieurs styles : le naturalisme, inspiré par le peintre Christian Krohg, alors qu’il n'a une vingtaine d’années et loue un studio en plein centre d’Oslo, près du Parlement, l’impressionnisme et le post-impressionnisme. Puis il rencontre l’auteur anarchiste Hans Jaeger, leader du mouvement bohémien de Kristiana (ex-Oslo).
Il voyage beaucoup et vit à Paris, à Berlin… mais c’est dans sa petite maison en bois au bord d’un lac à Åsgårdstrand qu’il revient toujours, chaque été, pour peindre. Il l’appelle la « maison du bonheur ». Il devient pionnier des styles symbolistes et expressionniste. Sa peinture Le Cri, dont il existe cinq versions (trois peintures, un pastel et une lithographie) réalisées entre 1893 et 1917 est l’exemple le plus connu de sa période expressionniste.
À sa mort en 1944, Edvard Munch lègue toute son œuvre à la ville d’Oslo où il a vécu la plus grande partie de sa vie.
Voici une petite partie parmi la centaine d’œuvres, peintures, mais aussi dessins, estampes ou encore blocs gravés rassemblés en ce moment au musée d'Orsay, par une exposition intitulée "Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort".
Le Cri, 1895
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