un des plus grands musées d'Europe

Situé en plein cœur de Paris, face au jardin des Tuileries sur les quais de la Seine, le musée d'Orsay a été inauguré le 1er décembre 1986 par le président Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing. Le musée donne une dimension universelle à l'ancienne gare du réseau Sud-Ouest, édifice construit pour l'exposition universelle de 1900, et réaménagé en musée sur l'initiative du président Valéry Giscard d'Estaing.

La Seine à ses pieds mais aussi le Jardin des Tuileries et une vue imprenable sur le Louvre… le musée d’Orsay a un emplacement idéal.

Vue sur le Louvre, les quais de la Seine

Le musée d'Orsay possède la plus importante collection de peintures impressionnistes et postimpressionnistes au monde. On peut y voir des chefs-d'oeuvre de la peinture et de la sculpture.

C'est toujours un bonheur pour moi de flâner quelques heures dans ce musée et je ne rate donc jamais cette belle occasion lors de mes escapades parisiennes.

Ce plaisir je voudrais le partager avec vous, en publiant ici quelques-unes des oeuvres exposées dans le musée et sur lesquelles j'ai eu un regard particulier lors de ma dernière visite, à l'occasion de l'exposition temporaire consacrée au célèbre peintre Edvard Munch.

Il s'agit bien sûr d'une infime partie des oeuvres exposées.

Les sculptures

Le parcours sculptures est installé sous la verrière de l’ancienne gare Belle Époque et son horloge mythique. Avec 32 mètres de hauteur sous plafond, la lumineuse allée de sculptures vaut à elle seule le déplacement.

La comédie humaine, dit aussi "Le Masque", Marbre, Ernest Christophe, 1827-1892

Nymphes de la prairie, bronze 1930-1938, Aristide Maillol, 1861-1944

Ours blanc, pierre 1923-1933, François Pompon, 1855-1933

Méditerranée dit aussi La Pensée, marbre entre 1923 et 1927, Aristide Maillol, 1861-1944

Monument à Jean-Jacques Rousseau, Groupe central :La Philosophie, la Vérité et la Nature. Figures latérales :La Gloire et La Musique. Haut-relief en plâtre 1910, Albert Bartholomé, 1848-1928

La pensée, tête en marbre 1890, Auguste Rodin, 1840-1917

Aperçu de l'allée centrale du musée d'Orsay. Au premier plan : les Quatre Parties du monde soutenant la sphère céleste, plâtre gomme-laqué 1872, Jean-Baptiste Carpeaux, 1827-1875

Oedipe à Colone, marbre 1885, Jean Hugues, 1849-1930

Saint Jean-Baptiste, marbre 1881, Jean Dampt, 1854-1945

Saint Jean-Baptiste, marbre 1883, Alfred Charles Lenoir, 1850-1920

La Vierge au lys, marbre 1878, Eugène Delaplanche, 1836-1891

Sirène, marbre 1889, Denys Puech, 1854-1942

L'Abîme, marbre vers 1901, Just Becquet, 1829-1907

Jeune homme, bronze fondu 1884, Jules Dalou, 1838-1902

La Nature se dévoilant à la Science, marbres polychromes assemblés 1899, Louis-Ernest Barrias, 1841-1905

Le baiser de l'aïeule, marbre et  bois 1892, Jean Dampt, 1853-1946

Aurore, marbre 1900, Denys Puech, 1854-1942

Ugolin, plâtre vers 1902-1912, Auguste Rodin, 1840-1917

Jeune fille allongée, plomb 1909-1912, Aristide Maillol, 1861-1944

Une trouvaille à Pompéi, bronze 1863, Hippolyte Moulin, 1832-1883

Sarah Bernhardt, marbre teinté vers 1895, Jean-Léon Gérôme, 1824-1904

Peintures : la salle dédiée à Edvard Munch

Qui était Edvard Munch ?

Fils d’un médecin militaire et d’une mère prématurément décédée de la tuberculose alors qu’il n’avait que 5 ans, Edvard Munch a lui aussi une petite santé. Il passe la plupart des hivers à la maison, au chaud. Son père et sa tante sont ses tuteurs et il dessine beaucoup. L’austérité religieuse du père, le décès dû également à la tuberculose de sa petite sœur préférée et la maladie mentale d’une autre de ses sœurs ont un impact sur la santé mentale du jeune Edvard.

Par le dessin, il essaye d’exprimer ses angoisses, de donner des formes à ses fantômes. Contre la volonté de son père, il devient artiste-peintre et s’essaye à plusieurs styles : le naturalisme, inspiré par le peintre Christian Krohg, alors qu’il n'a une vingtaine d’années et loue un studio en plein centre d’Oslo, près du Parlement, l’impressionnisme et le post-impressionnisme. Puis il rencontre l’auteur anarchiste Hans Jaeger, leader du mouvement bohémien de Kristiana (ex-Oslo). 

Il voyage beaucoup et vit à Paris, à Berlin… mais c’est dans sa petite maison en bois au bord d’un lac à Åsgårdstrand qu’il revient toujours, chaque été, pour peindre. Il l’appelle la « maison du bonheur ». Il devient pionnier des styles symbolistes et expressionniste. Sa peinture Le Cri, dont il existe cinq versions (trois peintures, un pastel et une lithographie) réalisées entre 1893 et 1917 est l’exemple le plus connu de sa période expressionniste.

À sa mort en 1944, Edvard Munch lègue toute son œuvre à la ville d’Oslo où il a vécu la plus grande partie de sa vie.

Voici une petite partie parmi la centaine d’œuvres, peintures, mais aussi dessins, estampes ou encore blocs gravés rassemblés en ce moment au musée d'Orsay, par une exposition intitulée "Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort". 

Heure du soir, Huile sur toile 1888, Edvard Munch, 1863-1944

Hans Henrik Jæger, huile sur toile 1889, Edvard Munch, 1863-1944

Inger à la plage, Huile sur toile 1889, Edvard Munch, 1863-1944

Inger en noir et violet, huile sur toile 1892, Edvard Munch, 1863-1944

Rouge et blanc, huile sur toile 1899-1900, Edvard Munch, 1863-1944

Le Cri, 1895

 Il existe cinq versions réalisées entre 1893 et 1917, dont deux peintures, un pastel, un au crayon et une lithographie.

Munch a décliné à de multiples reprises le motif du Cri. Il s'agit ci-dessus de la première version imprimée de l'œuvre, dont chaque exemplaire était rehaussé à la main. L'inscription reprend quelques mots du texte qu'il a composé autour de ce thème: «j'ai ressenti comme un grand cri infini à travers la nature». Le Cri reprend le motif de Désespoir, mais transforme le personnage au premier-plan en une silhouette hurlante indéfinie. L'ouvre n'est plus alors la représentation d'une expérience personnelle mais une allégorie universelle des sentiments de peur et d'angoisse.

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Christiane Muller

A la retraite, je peux enfin me livrer sans limites à mon goût pour les découvertes, et l'exploration de nouveaux endroits et paysages qui me sont encore méconnus. Que je voyage seule ou accompagnée, je suis passionnée par ce que je fais et c'est avec plaisir que je partage mes aventures avec vous. Alors, mettez vos baskets, et suivez-moi !

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