Avril 2024

Me voilà de retour au musée d'Orsay, un de mes musées préférés de la capitale. Les musées à Paris sont nombreux et tous ceux que j'ai pu visiter à ce jour m'ont apporté le goût de la découverte de l'histoire de l'Art et de la contemplation. Le musée d'Orsay, avec le Louvre bien entendu, ont tous les deux ce petit "je ne sais quoi" qui vous fait revenir à eux, comme une promenade que l'on décide de faire sans but précis mais qui ne vous déçoit jamais et vous laisse donc toujours un bon souvenir.

Je vous laisse découvrir quelques oeuvres présentées à l'exposition 

"Paris 1874, Inventer l'impressionnisme", 

et pourquoi ce titre a été donné à cet évènement.

À Paris, au printemps 1874, le souvenir de la guerre franco-allemande de 1870 et de l'insurrection révolutionnaire de la Commune, l'année suivante, reste très vif. La capitale a été considérablement dégradée par ces événements dramatiques.

Dès 1871, la reconstruction commence. Ces travaux prolongent les transformations entamées pendant le Second Empire, sous l'égide du baron Haussmann préfet de la Seine, comme le percement de grands axes de circulation, l'édification de gares, la création d'espaces verts, ou encore la construction du nouvel Opéra. 

C'est au cœur du Paris des affaires, du luxe et des spectacles, en plein renouveau, que débute, le 15 avril 1874, la première exposition impressionniste qui marque la naissance d'un mouvement artistique parmi les plus célèbres au monde. 

Pour la première fois, Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Cézanne et Sisley se réunissent en toute indépendance pour exposer leurs œuvres : des tableaux clairs et lumineux, traduisant avec une touche rapide et enlevée leurs impressions fugitives ressenties devant le motif.  

A une époque marquée par des bouleversements politiques, économiques et sociaux, les impressionistes proposent un art en prise avec la modernité. Leur manière de peindre "ce qu'ils voient, [...] comme ils le voient" surprend et déroute. Que s'est-il joué pendant ces quelques semaines ? 


Voyez par vous-même et appréciez !

N'hésitez pas à agrandir les images, vous y verrez des détails intéressants.


Adolphe Félix Cals (1810-1880)

Il est apparenté au courant impressionniste. Adolphe Félix Cals fut un paysagiste, mais rendit également hommage, dans ses peintures, aux petites gens, aux marins, et aux paysans.

Fils d'un ouvrier, Adolphe Félix Cals a reçu une formation de graveur, puis il rentra dans l'atelier d'un graveur. Il s'intéressa aux paysages de bocage réalisés en plein air. Né dans une famille pauvre, il se passionna à décrire la pauvreté et le quotidien du monde paysan.

Adolphe Félix Cals,  Le Vieux Pêcheur, 1873, Huile sur toile

Devenu peintre, il exposa au Salon en 1835.

En 1863, il exposa pour la première au Salon des Refusés, aux côtés des peintres impressionnistes, qu'il rejoignit dès leur première exposition en 1874.


Antoine Chintreuil (1814-1873)

Né à Pont-de-Vaux dans l'Ain, Antoine Chintreuil reçu ses premières leçons de dessin d’un vieil ami de la famille. Vers 1836, grâce au modeste héritage de sa grand-mère, il tenta sa chance à Paris où il trouva une place de commis libraire. 

La perte d'un de ses amis, Léopold Desbrosses (peintre, graveur) ainsi que la perte de son emploi lui ont fait traverser une période d’extrême misère et de privations. Mais il s’accrocha à son idéal de peintre et profita des conseils de Camille Corot. Il exposa son tableau Paysage de la Butte Montmartre au Salon de 1847. Ses œuvres commencèrent alors à intéresser les amateurs. Chintreuil peignit environ 33 tableaux au cours de cette période.

Son talent discret fut longtemps méconnu ; pourtant Zola le jugeait "considérable".

On discerne dans la production de Chintreuil deux grandes époques, des débuts à Paris (1838) jusqu'à la fin du séjour à Igny dans l'Essonne (1857), et de 1857 à sa mort (séjours à La Tournelle-Septeuil dans les Yvelines).

Chintreuil est considéré comme un des précurseurs du mouvement impressionniste.

Antoine Chintreuil, Le Bosquet aux chevreuils, Après 1857, Huile sur toile


Charles-François Daubigny (1817–1878)

Paysagiste inspiré, le premier à s’être installé à Auvers-sur-Oise dans les années 1860, Charles-François Daubigny fut d’abord influencé par l'Ecole de Barbizon.

Peignant en plein-air, il est considéré comme l’un des annonciateurs de l’impressionnisme qu'Il défendit avec vigueur. Il séjourna pendant 18 ans à Auvers, nouant des amitiés durables avec ses voisins.

Charles-François Daubigny, Champs au mois de juin, 1874, Huile sur toile

Van Gogh le cita abondamment dans sa correspondance, pour ses talents de graveur.


Camille Pissarro (1830-1903)

Curieusement, ce peintre, célébré à l’étranger comme le "père des impressionnistes", est souvent montré en France noyé au milieu de ses confrères. Avec son allure de patriarche paysan à longue barbe blanche, il n’avait aucun sens du commerce et il vendait moins bien ses tableaux que Monet, par exemple.

Pourtant, son œuvre connue compte près de 1500 tableaux, 600 gouaches et des milliers d’aquarelles. 

Pissarro aimait le travail collectif et toute sa vie, il peignit en plein air en compagnie d’autres artistes, souvent plus jeunes, comme Cézanne, qui dit de lui : "Ce fut un père pour moi (…) quelque chose comme le bon Dieu".

Fasciné par la maîtrise de la lumière, Pissaro a réussi à imposer l'idée qu'il faut peindre ce que l'on ressent et non ce que l'on voit. Le "Père Pissaro", comme les impressionnistes de son époque le surnommaient affectueusement, les inspira tous. Plusieurs artistes ont profité de ses conseils et de ses talents pour développer cet art !

Camille Pissarro, Verger en fleurs, 1872, Huile sur toile

Camille Pissarro, Gelée blanche, 1873, Hule sur tolle 

Camille Pissaro, Le jardin de la ville, Pontoise, 1874, Huile sur toile

Camille Pissarro, La Moisson, 1876, Huile sur toile


Edgar Degas (1834 - 1917)

Célèbre pour ses danseuses, Edgar Degas est souvent considéré comme l’un des maîtres de l’impressionnisme, une classification qu’il réfuta ; le peintre se définissait en effet comme un réaliste et un indépendant.

Edgar Degas, Portrait de jeune femme, 1867, Huile sur toile

Edgar Degas, La repasseuse, 1869, Fusain, craie blanche, et pastel sur papier

Comme son ami Manet, Degas fut l’un des grands peintres de la vie moderne, des scènes de café, des maisons closes, des modistes, des blanchisseuses… L’œuvre de cet artiste parisien et bourgeois, très cultivé et collectionneur, est marquée par sa connaissance des grands maîtres, et d’Ingres en particulier, dont il fut considéré comme l’un des héritiers par la qualité de son trait.


Stanislas Lépine (1835 - 1892)

Stanislas Lépine, Paysage, 1869, Huile sur toile

Ce sont de tels tableaux que regarderont les futurs peintres impressionnistes, et à cette expérience encore hésitante que démontre ces premiers tableaux, ils donneront quelques années plus tard des développements totalement novateurs.

Stanislas Lépine, Le canal à Saint-Denis, 1874-78, Huile sur toile


Alfred Sisley (1839-1899)

Artiste peintre et graveur britannique, rattaché au mouvement impressionniste, vivant et travaillant principalement en France, il effectua une démarche pour obtenir la naturalisation française, interrompue par sa mort à l'âge de 59 ans d'un cancer de la gorge. Alfred Sysley n'a pas connu de son vivant, puisqu'il survint après son décès.

En 1857, ses parents l'envoyèrent à Londres, à l’âge de dix-huit ans pour le destiner à une carrière commerciale. Pendant ces années d'apprentissage (1857-1860), il passa plus de temps à visiter les musées qu'à sa formation commerciale, et admira particulièrement les œuvres de Constable et Turner. De retour en France en 1860, il obtint de ses parents l'autorisation d'abandonner les affaires et put alors se consacrer à l’art.

ll commença à peindre dans les environs de Paris, et fut un peintre exclusivement paysagiste, celui qui, dans la lignée de Corot, et avec Monet, a le mieux cherché et réussi à exprimer les nuances les plus subtiles de la nature dans les paysages impressionnistes.

Alfred Sisley, Port-Marly, Gelée blanche, 1872, Huile sur toile

Alfred Sisley, La Machine de Marly, Bougival, 1873, Huile sur toile


Paul Cézanne (1839-1906)

Né à Aix-en-Provence, Paul Cézanne effectua son premier séjour à Paris où il retrouva Zola et rencontra Pissaro à l’Académie Suisse.

Déçu par ce premier séjour, Paul Cézanne regagna Aix dès septembre 1861 et travailla comme employé à la banque paternelle, tout en étudiant à l'école municipale de dessin.

Dans les années 70, Il participa à la première et à la troisième exposition impressionniste.

Instable, l'artiste fit des séjours à Paris, mais il se rendit aussi à Médan chez Zola (1880), à Pontoise chez Camille Pissarro (1881), à La Roche-Guyon avec Auguste Renoir, puis à Marseille (1883), à l'Estaque avec ce dernier et Claude Monet (1884).

Considéré comme l’un des pères de l’art moderne, Paul Cézanne fut un précurseur. Peintre de paysage, membre éphémère de l’aventure impressionniste, il a révolutionné la peinture.

S’il fut un solitaire, la redécouverte de son œuvre en 1907 a considérablement influencé les jeunes peintres, notamment les cubistes tels Picasso et Braque.

Paul Cézanne, La Maison du pendu, Auvers-sur-Oise, Vers 1873 

Huile sur toile

À l'exemple de Pissarro avec lequel il peignit depuis qu'il se rapprocha de lui en habitant Auvers, Cézanne travailla en plein air et opta pour une palette claire et lumineuse. Ce paysage est presque le portrait d'une maison, dont le nom étrange vient peut-être de Pen'du l'ancien propriétaire. C'est l'un des rares succès du peintre avant les années 1890, et selon la presse, pourtant prompte à se moquer, l'un des "plus excellents paysages" de l'exposition.

Paul Cézanne, Une moderne Olympia, esquisse, 1873-1874, Huile sur toile

En 1874, ce tableau fut perçu comme un outrage. En hommage à Olympia de Manet. scandale du Salon de 1865, Cézanne montra une prostituée en compagnie de sa servante, sous le regard d'un client. Le terme "esquisse" et la touche enfiévrée ajoutèrent à la provocation, car le public attendait des œuvres finies et léchées, et non des études destinées à rester dans l'atelier.


Claude Monet (1840-1926)

Son art novateur, comme celui de son contemporain Rodin, incarne le passage de la tradition vers la modernité. Peintre de la couleur et du plein air, Monet est surtout connu pour avoir été le chef de file de l’école impressionniste. 

Arrivé à Paris en 1859, Monet se forma dans l’atelier de Charles Gleyre, où il fit la connaissance d’Auguste Renoir. ll exposa au Salon et se fit remarquer par Émile Zola.

Claude Monet, Coucher de soleil, 1868, Pastel

Bien qu’il fut soutenu par le marchand d’art Paul Durand-Ruel, il peina à vivre de sa peinture et connut des années très difficiles avant de s’installer à Giverny en 1883. Le succès vint à l’artiste dans les années 1890 grâce à Durand-Ruel, qui exporta la peinture impressionniste aux États-Unis.

Claude Monet, Impression, Soleil levant, 1872, Huile sur toile

Voici le lien pour connaître l'histoire de cette marine mythique, fondatrice du mouvement impressionniste : 

https://fondation-monet.com/actualites/impression-soleil-levant-la-saga-dune-toile-mythique/

Claude Monet, Le Havre, bateaux de pêche sortant du port, 1874

Huile sur toile 

Claude Monet, La Gare Saint-Lazare, 1877, Huile sur toile

Claude Monet, Les Dindons (décoration non terminée), 1877, Huile sur toile

Ce grand format fait partie d'un décor en quatre panneaux. En 1877, Monet montra deux de ces toiles. "Les Dindons" est particulièrement moqué pour ses teintes criardes et le caractère inachevé des volatiles. La peinture impressionniste est alors parfois considérée comme "décorative", dans un sens négatif, c'est-à-dire superficielle. 

(En ce qui me  concerne, je dois dire que je ne connaissais pas cette toile pour laquelle j'ai eu un coup de coeur immédiat.)

Monet passa la dernière partie de sa longue vie dans sa maison de Giverny. Son magnifique jardin, qu’il modela suivant son goût, devint sa principale source d’inspiration. Le motif du bassin aux nymphéas est à l’origine de sa dernière grande œuvre.


Berthe Morisot (1841-1895)

Berthe Morisot, Le Berceau, 1872, Huile sur toile

Au 19ème siècle, une femme issue de la grande bourgeoisie française avait bien peu de chances de devenir peintre professionnelle. C’est pourtant le destin que Berthe Morisot s’est bâti obstinément, et en plus au cœur des avant-gardes.

Les Beaux-Arts étaient interdits aux femmes et le sont restés jusqu’en 1897. Berthe Morisot, ainsi que sa soeur Edma, copiaient de ce fait les grands maîtres au Louvre.

Berthe Morisot est l’une des grandes dames de l’impressionnisme, aux côtés de Mary Cassatt et de Marie Bracquemond. 

Elle fut très proche d’Édouard Manet dont elle fut le modèle et l’amie, se distingua par sa prédilection pour l’art du portrait, le thème de l’enfance et de la maternité. Il n’était pas simple pour une femme de s’imposer dans le monde de l’art moderne. Bien que critiquée et moquée à ses débuts, soutenue par son mari Eugène Manet, le frère du peintre du Déjeuner sur l’herbe, elle n’abandonna jamais la peinture, et fit de Julie, sa fille, son modèle de prédilection.

Berthe Morisot, Jeune femme dans un paysage, 1872, Aquarelle et rehauts de gouache sur traits de crayon

Berthe Morisot, Sur la falaise, 1873, Aquarelle et rehauts de gouache sur traits de crayon

Berthe Morisot, La Lecture, 1873, Huile sur toile

Berthe Morisot, Cache-cache, 1873, Huile sur toile 

Sur cette toile, Morisot saisit un moment de jeu entre sa sœur Edma et sa fille aînée. En 1874, ce tableau fut prêté par Edouard Manet, qui. ayant refusé de participer à l'exposition, manifesta ainsi son soutien à Morisot.


Auguste Renoir (1841-1919)

Maître de l’impressionnisme, Pierre-Auguste Renoir est essentiellement un peintre de figures. S’il travailla d’abord en plein air aux côtés de Monet, il revint ensuite vers l’étude des maîtres, notamment ceux du 18ème siècle, qui exerçaient sur lui une grande influence. Il réalisa de nombreux nus et portraits.

Peintre prolifique, dont la carrière s’étend sur une soixantaine d’années, Renoir a peint près de six mille tableaux. Une abondance qui ne nuit pas à la valeur de son œuvre, bien au contraire, puisqu’il continue d’être l’un des peintres français les plus côtés. 

Auguste Renoir,  Fleurs dans un vase, Vers 1869

Huile sur carton monté sur toile 

Auguste Renoir,  La Danseuse, 1874, Huile sur toile

Auguste Renoir, La Seine à Champrosay, 1876, Huile sur toile

Auguste Renoir, Bal du moulin de la Galette, 1876, Huile sur toile

Auguste Renoir a transposé aux dimensions de la peinture d'histoire un bal populaire de la Butte Montmartre, où bourgeois et artistes bohèmes se mêlent aux ouvriers. Le pinceau rapide et les taches de couleurs traduisent la frénésie de la danse et le plaisir d'être ensemble. Tout à la fois scène de la vie moderne et hommage aux maîtres du 18ème siècle français, ce tableau est pour Zola le "morceau capital" de l'exposition de 1877. Cette "grande toile d'une intensité de vie extraordinaire" a fait sensation.


Armand Guillaumin (1841-1927)

Il participa à 6 des 8 expositions impressionnistes, et est considéré comme un précurseur et annonciateur du fauvisme. 

Après de longues années d’une vie modeste et laborieuse durant laquelle il travailla la nuit pour pouvoir peindre le jour, un tirage au sort lui attribua 100 000 francs, le mettant définitivement à l’abri du besoin. 

Armand Guillaumin se distingua par son intérêt précoce pour les paysages industriels des environs de Paris. Dans "Soleil couchant", l'une des six vues réalisées à Ivry, les orangés incandescents, dramatiques, et les tons fauves du ciel affirment l'audace du coloriste.

Décédé en 1827, il est le dernier survivant du groupe des Impressionnistes, dont il fut l’un des membres les plus fidèles.

Armand Guillaumin, Soleil couchant à Ivry, 1873,  Huile sur toile


Giuseppe De Nittis (1846-1884)

Giuseppe de Nittis, Dans les blés, 1873, Huile sur bois

Ami de Gustave Caillebotte, Edgar Degas et Edouard Manet, Giuseppe De Nittis reste un peintre encore relativement confidentiel, y compris en Italie où il est classé trop rapidement dans l'école impressionniste italienne, malgré la variété de ses sources d’inspiration.

En 1874, à l'invitation d'Edgar Degas, il participe à la Première exposition des peintres impressionnistes à Paris. Il est au sommet de sa renommée lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris également où il expose onze de ses toiles.

Giuseppe de Nittis, Avenue du Bois de Boulogne, 1874, Huile sur toile


Gustave Caillebotte (1848-1894)

On ne sait pas grand-chose de la vie du plus mystérieux des peintres impressionnistes, précurseur d’une peinture photographique aux perspectives audacieuses, mécène et collectionneur engagé, architecte naval visionnaire… mort brutalement à 45 ans.

Fils du troisième mariage de Martial Caillebotte, un riche marchand de tissus, avec Céleste Daufresne, il grandit dans un foyer prospère, avec deux frères et un demi-frère prêtre. Après des études de droit et une brève mobilisation durant la guerre franco-prussienne, qui enrichit davantage son père, fournisseur des armées, Gustave se tourna vers la peinture, marquant ainsi l’histoire de l’art français.

De Gustave Caillebotte, l’histoire n’a longtemps retenu que sa richesse qui, très tôt, lui a permis d’acquérir de nombreuses toiles de ses amis impressionnistes (Monet, Pissarro, Renoir, Cézanne, Manet, Sisley…) et de constituer l’une des plus importantes collections de peinture moderne.

Et pourtant, Gustave Caillebotte a été peintre. Mais, n'ayant pas besoin de vendre ses toiles pour subvenir à ses besoins, Caillebotte n'a pas cherché à tout prix à se faire un nom en tant que peintre. Il s'est toujours comporté comme "un peintre du dimanche". 

Gustave Caillebotte,  Peintres en bâtiment, 1877, Huile sur toile 

Victime d’une congestion cérébrale, Gustave Caillebotte est décédé le 21 février 1894 à l’âge de 45 ans, alors qu’il peignait dans son jardin. La demeure et le jardin de Caillebotte à Yerres (Essonne), sources d’inspiration majeures, sont désormais publics.

Longtemps éclipsé par son mécénat, Gustave Caillebotte a été réévalué dans les années 1970 grâce à des collectionneurs américains qui ont contribué à faire redécouvrir son travail artistique en France dans les années 1990.


Voilà ! notre promenade artistique se termine ici. Cette exposition est un must pour qui souhaite découvrir des nouvelles oeuvres d'art ou approfondir ses connaissances sur l'histoire d'une toile, d'un artiste. 

Je ne peux que recommander les balades dans les musées. On y trouve une ambiance de bien-être remplie d'émotions, et on en ressort toujours avec la satisfaction d'avoir découvert des nouvelles choses, de belles anecdotes. Bref, on quitte l'endroit avec le bonheur de mieux connaître tel ou tel artiste et son histoire, et la certitude d'y retourner très vite.

Merci d'avoir lu cet article. J'espère que vous avez apprécié ce partage. Je vous dis à bientôt.

Christiane Muller

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