Dédiée à la Vierge Marie, la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg a été construite entre le 13ème et le 15ème siècle. 

C'est un chef d’œuvre de l’architecture médiévale mêlant le style roman de son abside et de son transept au style gothique de sa nef et de sa façade. 

Avec sa haute flèche, qui culmine à 143 mètres, la cathédrale fut pendant plus de deux siècles (entre 1647 et 1874), le plus haut édifice du monde. Elle demeure la deuxième cathédrale la plus élevée de France après Rouen et la cinquième du monde. 

Ce "prodige du gigantesque et du délicat" admiré de Victor Hugo et célébré par Goethe, qui a connu là ses premières amours, est visible de très loin dans la plaine d’Alsace, jusque depuis les Vosges ou la Forêt-Noire. 

Fondée en 1015 sur les vestiges d’une précédente cathédrale, elle est élevée à partir de 1220 par la ville libre de Strasbourg, riche république marchande et financière, et est pratiquement achevée en 1365. 



En 1681, Strasbourg, de même que sa cathédrale, rejoignit le royaume de France, alors dirigé par Louis XIV.







La cathédrale est construite essentiellement en grès rose provenant de différentes carrières des Vosges.

















Les Vierges folles












Les Vertus écrasant les vices










Grand Orgue en nid d'hirondelle





Rosace en l6 pétales Oeuvre d'Erwin de Steinbach

L’intérieur de la cathédrale possède un décor riche et varié mais est sombre comparé à la majorité des cathédrales françaises, telles que Reims ou Chartres. Une seule rose, en effet, l’éclaire depuis le mur intérieur de la façade du parvis. Celle-ci a été dessinée par Erwin de Steinbach en seize pétales. La lisibilité de son dessin en fait un chef-d’œuvre du genre. En effet, la particularité de cette rosace, unique en son genre, est d’être composée d’épis de blé, et non de saints, comme c’est la coutume. Ils sont le symbole de la puissance commerciale de la ville.






















































L'édifice, un temps passé sous culte protestant, retrouva le culte catholique. Au 18ème siècle, la construction fut malmenée à deux reprises, d'abord par un incendie puis durant la Révolution française. Des dégâts touchèrent notamment les statues et les boiseries du chœur qui furent heureusement réparés par des opérations de restauration.












Merci d'avoir lu cet article. J'espère que vous avez apprécié ce partage. Je vous dis à bientôt.

Christiane Muller

Vous aimez ? Suivez-moi en cliquant ICI

Cliquez, ci-dessous, sur le ou les réseaux vers le(s)quel(s) vous souhaitez partager.⬇️